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Quand l’opposition rappe pour élargir son électorat
La campagne électorale australienne a récemment pris un tournant inattendu.
Chacun façonne le hip-hop à sa manière et j’insiste sur le mot “façonner”, car c’est ainsi que cette culture grandit, se transforme et s’enrichit. Aujourd’hui, le hip-hop n’est plus seulement un genre musical parmi d’autres : il est reconnu par les institutions, utilisé par les gouvernements comme un véritable outil d’expression sociale et politique.
Casser les codes pour toucher de nouveaux publics
La campagne électorale australienne a récemment pris un tournant inattendu : le Parti libéral a publié un Diss track hip-hop visant à critiquer le gouvernement travailliste et à dénoncer la hausse du coût de la vie. Le beat Leaving Labor s’adresse clairement à un public jeune et urbain, bien différent de la base électorale traditionnelle du parti conservateur. Cette démarche, qui a fait réagir autant qu’elle a surpris, pose une question de fond : et si le Québec s’en inspirait pour renouveler ses stratégies de communication politique ?
En Australie, ce choix du rap n’est pas anodin. Le hip-hop, historiquement associé à la contestation et à l’expression des réalités de la rue, est devenu un langage universel pour la jeunesse et les milieux multiculturels. En s’appropriant ce style, l’opposition tente de s’adresser à une génération souvent éloignée des urnes, mais très présente sur les réseaux sociaux et sensible à la culture populaire. La viralité du clip sur SoundCloud et YouTube montre que, même maladroitement exécutée, une telle initiative peut générer du buzz et forcer le débat.
Le Québec, terre fertile pour le rap politique
Le Québec possède une scène hip-hop foisonnante, ancrée dans la réalité sociale et linguistique de la province. Des groupes comme 12 Singes et Taktika ou des artistes comme Souldia, , Loud ou encore C-Drik, qui manie l’humour noir, ont tous démontré la puissance du rap pour transmettre des messages forts et mobiliser l’opinion publique.
P.S. : J’aurais pu citer encore plus d’artistes, mais j’ai choisi ceux que j’imagine vraiment rapper sur un beat de diss ou porter une cause sociale à travers un ”track”.
Le rap québécois, qu’il soit festif ou conscient, a su s’imposer comme un vecteur de revendications et d’identités multiples, touchant un public bien au-delà des auditeurs traditionnels du hip-hop.
Cette approche permettrait de :
- Briser la barrière générationnelle et culturelle entre les partis et les jeunes électeurs.
- Utiliser la force du rap pour vulgariser des enjeux complexes et susciter l’adhésion.
- Créer un impact médiatique fort, à l’image du buzz suscité en Australie.
Attention à l’authenticité
Cependant, le succès d’une telle démarche repose sur l’authenticité de l’initiative. Le rap, au Québec comme ailleurs, est profondément lié à la réalité de ses interprètes et à leur crédibilité. Une récupération trop opportuniste ou déconnectée des enjeux locaux risquerait de se retourner contre ses initiateurs, comme l’a montré la réception mitigée du morceau australien. La collaboration avec des artistes respectés et ancrés dans la culture locale serait essentielle pour éviter l’écueil du “coup de com’” superficiel.
L’exemple australien montre que le rap peut devenir un outil politique puissant pour toucher des publics nouveaux et diversifiés. Au Québec, où la scène hip-hop est riche et influente, il existe un potentiel énorme pour des campagnes électorales innovantes, capables de mobiliser largement grâce à la musique et à la culture populaire. Encore faut-il que la démarche soit sincère et respectueuse de la culture hip-hop.
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Une section Podcasts pour le 200e article
Le partage est une valeur essentielle dans notre culture, et Magazine Hip-Hop s’en inspire.

Découvrez les 200 pépites à lire absolument sur MagazineHipHop.com
Nous sommes fiers d’annoncer que vous lisez la 200ᵉ publications de Magazinehiphop.com !
Depuis le début, nous nous engageons à offrir à notre communauté un contenu riche et passionné, couvrant tous les aspects de la culture hip-hop à travers le monde. Ce bilan reflète l’énergie et le temps que nous investissons pour valoriser la richesse de cette culture.
Merci à tous nos lecteurs, ce cap n’est qu’un début, et l’aventure continue !
Une nouvelle section pour vous divertir !
Magazine Hip-Hop est également fier d’annoncer le lancement officiel de sa nouvelle section Podcasts, une vitrine numérique conçue pour donner la parole aux acteurs de la scène hip-hop, qu’elle soit underground ou commerciale.
Cette section proposera des épisodes exclusifs, des interviews, des analyses et des discussions sur les tendances et les enjeux de la culture hip-hop, qui t’offre l’opportunité d’en découvrir davantage sur tes artistes favoris, ou même de découvrir des artistes qui avaient échappé à ton radar.
Pourquoi offrir des Pocasts ?
L’apport du Podcast permet de capter l’attention à des moments où la lecture n’est pas possible.
Le partage de la connaissance au sein de la culture hip-hop
Le partage est une valeur essentielle dans notre culture, et Magazine Hip-Hop s’en inspire.
Cette initiative permet au public francophone d’Amérique de s’immerger pleinement dans la culture hip-hop, en découvrant son essence à travers des contenus audio et vidéo qui enrichissent chaque nouvel épisode.
Grande surprise pour nos lecteurs
La section Podcasts vous offrira des contenus qui vous feront explorer le rap sous un regard inédit.
Dès le lancement de sa section Podcasts, Magazine Hip-Hop a souhaité vous offrir des contenus de grande qualité, fondés sur un travail de recherche avec une véritable compréhension de la culture hip-hop.


Je tiens à remercier personnellement Mehdi Maïzi, icône et référence de la culture hip-hop, grâce à qui nous pouvons désormais mettre en avant le Podcast Le Code sur notre plateforme.
Pour ceux pour qui le nom Mehdi Maïzi est inconnu, il occupe aujourd’hui le poste de Head of Hip-Hop chez Apple Music. tout en poursuivant avec passion sa carrière de journaliste et d’animateur spécialisé dans le rap depuis plus de quinze ans. Figure incontournable des médias hip-hop, il s’est illustré par son expertise et son engagement à travers des expériences marquantes chez Abcdr du Son, Deezer, OKLM Radio et Red Bull, devenant une référence dans l’analyse et la valorisation de la culture hip-hop en France.
Nous sommes impatients d’accueillir prochainement d’autres Podcasts tout aussi captivants et enrichissants, qui viendront compléter cette offre et continuer à faire vivre la culture hip-hop sur notre vitrine.
Rendez-vous dès maintenant dans la section Podcasts.
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Le manque de soutien à la culture québécoise et les organismes pour les jeunes
La diminution du financement et l’impact des plateformes américaines menacent son rayonnement.

La culture québécoise est un pilier de l’identité collective, mais elle fait face à de nombreux défis. La diminution du financement et l’impact des plateformes américaines menacent son rayonnement. Ce contexte difficile affecte particulièrement les jeunes, qui risquent de perdre contact avec leur héritage culturel. Pourquoi le soutien à la culture, notamment auprès des jeunes, est-il si critique ? Découvrons les enjeux et les pistes possibles pour y remédier.
Baisse du financement des organismes culturels
Les données récentes révèlent une préoccupation majeure : entre 2022 et 2024, les budgets alloués aux organismes culturels ont chuté en moyenne de 35%. Malgré une bonification annoncée de 15 millions de dollars par le gouvernement pour 2024-2025, ces montants sont jugés insuffisants par les acteurs culturels. Cette réduction affecte directement les programmes éducatifs, les spectacles et les ateliers, rendant la culture moins accessible aux jeunes.
Quand on coupe dans ces domaines, les premiers touchés sont les petits organismes. Ils jouent pourtant un rôle clé en transmettant des traditions orales et en organisant des activités artistiques locales. Sans financement stable, ces initiatives disparaissent, laissant un vide pour les générations futures.
Impact des plateformes américaines sur la culture locale
Un autre obstacle majeur est la concurrence des géants numériques comme Netflix, Spotify ou TikTok. Ces plateformes dominent l’attention des jeunes et offrent un contenu principalement anglophone. Résultat : l’exposition à la culture québécoise diminue. Les jeunes sont submergés par des productions internationales, reléguant la musique, le cinéma et la littérature québécois à l’arrière-plan.
Sans efforts concertés pour promouvoir notre contenu local, une grande partie des jeunes pourraient grandir sans comprendre ou apprécier l’importance de leur propre culture. Ce défi est non seulement culturel, mais aussi identitaire.
Rôle des organismes culturels dans l’engagement des jeunes
Malgré les défis, certaines initiatives tentent de garder les jeunes connectés à la culture québécoise. Par exemple, des festivals régionaux invitent les écoles locales à participer gratuitement aux événements, offrant une expérience culturelle immersive. D’autres programmes, comme des ateliers d’écriture ou de théâtre, permettent aux jeunes de devenir eux-mêmes des acteurs de la scène culturelle. Ces initiatives montrent que l’engagement des jeunes est possible, mais elles restent trop peu répandues et sous-financées.
Pour moderniser l’accès à la culture, l’idée d’un passeport culturel numérique gagne en popularité. Ce dispositif donnerait aux jeunes un accès gratuit ou réduit à des spectacles, musées ou films québécois. En intégrant la culture à leur vie numérique, il serait plus facile de susciter leur intérêt. Ce type d’outil pourrait également fonctionner comme une plateforme centralisée pour découvrir des événements locaux.
Imaginez un jeune de 16 ans qui reçoit une notification pour un concert gratuit d’un artiste de sa région. Ce simple geste pourrait transformer un week-end banal en une expérience culturelle mémorable.
Promouvoir les artistes locaux dans les établissements scolaires
Le financement est au cœur de la solution. Sans ressources, aucune initiative n’est viable. Il est crucial que le gouvernement augmente non seulement les budgets, mais aussi qu’il cible les écoles et les communautés défavorisées. Des programmes intégrant la culture dans le curriculum scolaire permettraient aux jeunes de l’explorer dès un âge précoce.
Une autre piste consiste à inviter des artistes locaux dans les écoles. Des musiciens, écrivains ou comédiens pourraient organiser des ateliers, partageant leur parcours et leur passion. Non seulement cela stimule la créativité des jeunes, mais cela donne également une visibilité aux artistes, leur permettant de percer dans leur propre marché.
Ces initiatives rapprocheraient les jeunes de leur culture tout en créant une économie circulaire pour les artistes québécois.
Le manque de soutien à la culture québécoise est une réalité qui ne peut plus être ignorée. Si rien n’est fait, une génération entière risque de grandir déconnectée de sa propre identité culturelle. Augmenter le financement, moderniser l’accès à la culture et impliquer les jeunes à travers des programmes pratiques sont des solutions essentielles. Le lien entre les jeunes et la culture québécoise mérite d’être renforcé dès maintenant pour assurer un avenir riche et diversifié au Québec.
La culture n’est pas qu’un luxe ou une distraction ; c’est un miroir de ce que nous sommes. Il est temps d’agir pour ne pas perdre ce précieux reflet.
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Le Fonds 1804 décerne le prix Nelson Mandela à Dramatik
Ce prix lui sera remis lors du Gala de la persévérance scolaire, qui se tiendra le dimanche 26 mai 2024 à 14 heures à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau.

Montréal, le 24 mai 2024 – Le Fonds 1804 pour la persévérance scolaire est ravi d’annoncer que Dramatik, artiste de renom, philanthrope et médiateur culturel, est le lauréat du prix Nelson Mandela du Fonds 1804. Ce prix reconnaît son apport exceptionnel à la persévérance et à la réussite éducative des jeunes Québécoises et Québécois.
Dramatik s’est distingué par son engagement artistique, philanthropique et culturel. Il a su inspirer les jeunes à travers ses initiatives et son parcours de persévérance.
« Ce pionnier du rap francophone au Québec met depuis des années ses talents au profit de la persévérance scolaire de nos jeunes. Ses nombreux ateliers et conférences dans nos écoles ont renforcé le désir de réussir chez des milliers de jeunes Québécoises et Québécois. L’album de compilation “Royauté, Disques 7e ciel” au profit du Fonds 1804 nous permet de soutenir 100 jeunes persévérants dans la poursuite de leurs études postsecondaires.

L’album de compilation “Royauté, Disques 7e ciel” au profit du Fonds 1804 nous permet de soutenir 100 jeunes persévérants dans la poursuite de leurs études postsecondaires.
Son engagement continu en faveur de l’éducation, de la promotion des valeurs de justice, d’égalité et de solidarité contribue à bâtir un Québec plus juste, plus fort et plus équitable. Dramatik est un modèle inspirant, » a déclaré Edouard Staco, président du Fonds 1804 pour la persévérance scolaire.
Ce prix lui sera remis lors du Gala de la persévérance scolaire, qui se tiendra le dimanche 26 mai 2024 à 14 heures à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau.
En plus de souligner la contribution de Dramatik, le Gala de la persévérance scolaire sera un moment exceptionnel où plus de 750 parents, intervenants communautaires, personnels scolaires, élus et donateurs se réuniront pour rendre hommage à 135 jeunes boursières et boursiers du Fonds 1804 de la grande région de Montréal.
Le Fonds 1804 pour la persévérance scolaire félicite Dramatik pour cette distinction méritée et le remercie pour son engagement indéfectible envers la jeunesse et l’éducation.
**Pour plus d’informations :
Arcelle Appolon, première vice-présidente
Fonds 1804 pour la persévérance scolaire
514-826-1804
aappolon@fonds1804.org
Source : Fonds 1804
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L’Art en action: Dramatik réalise un nouveau tour de force cinématographique !
Le court métrage met en lumière une famille entièrement noire, avec des acteurs tels que Benjamin Roy, Gregory-Yves Fénélon, Maureen Adelson, Antonio Daniel Hidalgo, Ted Pluviose, et Erich Preach.

Le message de Jocelyn Bruno, alias Dramatik, sur Facebook célèbre la réalisation d’un court métrage intitulé “FAIS TON FRIC“. Ce court métrage, en partie financé par Netflix, a été produit par Patrick Saad et écrit par Nily Louis, avec la réalisation de Jocelyn Bruno. Il est en lice pour décrocher le titre du meilleur court métrage étudiant aux Rendez-Vous Québec Cinéma.
Dans son message, Dramatik exprime sa fierté pour ce projet et remercie chaleureusement toutes les personnes impliquées, y compris les acteurs, les techniciens et techniciennes, ainsi que les professeurs et intervenants qui l’ont influencé en tant que réalisateur.
Le court métrage met en lumière une famille entièrement noire, avec des acteurs tels que Benjamin Roy, Gregory-Yves Fénélon, Maureen Adelson, Antonio Daniel Hidalgo, Ted Pluviose, et Erich Preach.
De plus, Dramatik a partagé des vers de rap en hommage à l’équipe technique et de production, mentionnant spécifiquement des rôles tels que 1er assistant à la caméra, 1er assistant à la réalisation, accessoiriste de plateau, assistance au montage, etc.
Vous pouvez accéder à la publication originale ICI.
Il termine sa publication par une invitation à la projection du court métrage le vendredi 23 février 2024 à la Cinémathèque québécoise, suivi d’une mention de la conception de l’affiche par Guillermo G-Boudreau.
L’artiste aguerri a lancé un message très fort dont n’importe qui comprendrait que sa signification vaut tout l’or du monde, il cite : “Mama i made it !” signifiant “Maman, j’ai réussi !“.
Découvrez les autres projets de Dramatik
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Il y a 40 ans, la révolution Hip-Hop sur TF1 H.I.P. H.O.P.
Diffusée sur TF1, cette émission, conçue et animée par Sidney, a été bien plus qu’un simple divertissement dominical.

Dans le paysage télévisuel français des années 1980, une émission a marqué les esprits et ouvert la voie à une culture encore peu connue en France : H.I.P. H.O.P.
Diffusée sur TF1, cette émission, conçue et animée par Sidney, a été bien plus qu’un simple divertissement dominical. Elle a été le porte-étendard d’une révolution culturelle, propulsant le Hip-Hop au cœur des foyers français.
L’histoire de H.I.P. H.O.P. commence avec Sidney, déjà établi comme une figure emblématique du mouvement Hip-Hop. Après avoir brillé sur les ondes de Radio 7 avec une émission dédiée au Hip-Hop dès 1981, Sidney est approché par Marie-France Brière, alors directrice des programmes de TF1, pour apporter sa touche novatrice à la chaîne.
C’est ainsi qu’en 1984 naît H.I.P. H.O.P., la première émission entièrement consacrée au Hip-Hop à être diffusée à l’échelle mondiale.
Ce qui a rendu H.I.P. H.O.P. si unique, c’était sa présentation novatrice, mêlant rap et break dance, avec Sidney comme maître de cérémonie. En plus d’être un animateur, Sidney était lui-même un rappeur et danseur, apportant une authenticité et une passion à chaque édition de l’émission. Mais H.I.P. H.O.P. ne se limitait pas à la performance de Sidney ; elle accueillait également une pléiade d’invités prestigieux, des figures de proue du Hip-Hop et de la musique en général.
Parmi les moments marquants de l’émission, on se souvient notamment des performances enflammées des jeunes danseurs, dont certains allaient devenir des icônes du rap français, à l’instar de JoeyStarr. Mais H.I.P. H.O.P. ne se limitait pas à la musique et à la danse ; elle mettait également en lumière l’art du graffiti, avec la présence régulière du graffeur new-yorkais Futura 2000, ainsi que d’autres aspects de la culture Hip-Hop.
Malgré son impact indéniable sur la scène culturelle française, H.I.P. H.O.P. n’a malheureusement pas connu une longue vie à la télévision. Diffusée initialement le dimanche à 14h20, juste avant la célèbre série Starsky et Hutch, l’émission a été déplacée au mercredi en septembre, ce qui a entraîné une baisse d’audience et conduit à sa suppression seulement deux mois plus tard, après 43 éditions.
Ce type d’émission manque cruellement à la culture hip-hop francophone.
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DEE JOYCE : UN GRAND A
Dee Joyce aborde avec audace les thèmes de la séduction, du désir charnel, et du flirt.

Après avoir dévoilé trois extraits, Dee Joyce lance enfin son tout premier album intitulé « Un grand A », explorant les sonorités pop et Rnb francophones. Ces extraits, « Je te suivrai », « Flyer » et « Malade », ont suscité un intérêt auprès des radios commerciales francophones québécoises comme CKLE La superstation, Ici Première, ainsi que des radios communautaires telles que CHOQ (Toronto), CKVL, CFBO Plus, CKXL Envol91, CKRO, pour n’en citer que quelques-unes. L’artiste a également été interviewé par NRJ Toulouse à l’occasion de la sortie de son premier extrait « Je te suivrai », et a bénéficié de quelques placements en playlist sur Apple Music, notamment dans les listes de lecture « Nouveau Franco » et « New Music Daily ».
Ce projet de 10 titres met en avant une riche diversité culturelle grâce à la collaboration de compositeurs québécois, suisses et français. L’album « Un grand A » propose une variété de sonorités inspirées des classiques R&b, hip-hop et rock. Les morceaux mettent en valeur des instruments naturels tels que la guitare, le piano, le violon et la batterie, tout en incorporant des éléments numériques pour une touche contemporaine et moderne. L’album est divisé en trois phases — up tempo, mid-tempo et slow jam — afin de créer différentes ambiances tout au long de l’écoute. « Un grand A » est le résultat de nombreuses années de travail et de voyages qui ont jalonné le parcours artistique de Dee Joyce.
« Un grand A puise son essence dans l’Amour véritable. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, nous constatons que nous perdons de plus en plus la vraie notion d’échanges, de rencontres, de courtiser, de séduire et au sens large d’aimer. Avec ce projet, je veux redonner au monde l’envie d’aimer sincèrement. Qui dit aimer sincèrement dit aussi tristesse et peine de cœur. » — Dee Joyce
Cet album, dès son ouverture, explore l’aventure d’une histoire d’amour. Dee Joyce aborde avec audace les thèmes de la séduction, du désir charnel, et du flirt. Au fil des titres, l’artiste aborde l’engagement et évoque les sentiments profonds qui naissent dans toute relation. Vers la fin de l’album, une note de tragédie se fait ressentir, évoquant une histoire d’amour qui commence bien, mais qui finit tristement. Les chansons touchent à la trahison, invitent à la réflexion sur soi-même, et finalement abordent la rupture. L’artiste met en avant une gamme d’émotions intenses propres à toute histoire d’amour, qui peuvent parfois susciter de la peur, mais qui nous donnent aussi la sensation d’êtres vivants. Comme le souligne si bien le chanteur, « N’ayons plus peur d’aimer et d’être aimés. Tel est mon message ».
Deux collaboratrices ont rejoint l’artiste dans cette aventure musicale, à savoir Jihan Elo sur la pièce « Tout (I’m done) » et Soul sur le morceau « Tourner la page ». La troisième pièce du projet, intitulée « Nous deux ce soir », est considérée comme la chanson phare, car elle mélange le plus ses influences musicales. On peut y entendre des harmonies à la Michael Jackson ainsi que des sons de batterie dans un style très rock. Le tout est amené par une mélodie funk et R&b, avec des paroles sulfureuses. C’est grâce à ce tempo énergique que Dee Joyce sort de sa zone de confort et laisse libre cours à sa créativité musicale.
L’album Un grand A de Dee Joyce, qui a été mixé et masterisé par Anthony Zappavigna et distribué par Bohemaa Communication/Symphonic Canada, est désormais accessible sur toutes les plateformes numériques. Des entrevues sont prévues dans les prochains jours notamment le 30 septembre à 11h à l’émission Chad Damord sur CIBL 101,5 FM et prochainement sur NRJ Toulouse. De plus, le lancement officiel du projet aura lieu en personne le 30 septembre 2023 au Bar La marche à côté situé à Montréal.


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Source d’informations : Bohemaa Communication
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