La jeune rappeuse Klea Zymeri vient de sortir sa toute nouvelle vidéo intitulée All eyez on me, publiée il y a seulement 4 jours sur sa chaîne officielle YouTube, qui compte déjà plus de 10 000 abonnés. Ce morceau, enregistré chez Maghuzz Musik et masterisé par GSRecords, bénéficie d’une réalisation vidéo signée Richard Dietl.

Le clip a été rendu possible grâce au soutien de plusieurs sponsors locaux, dont Pneu Autoservice Silbern Dietikon, Moto Center Limmatal et Pneu City GmbH Dietikon, des entreprises basées dans la région de Dietikon, en Suisse. Cette implication de partenaires locaux montre l’ancrage de Klea dans sa communauté.

Klea Zymeri, confirme avec All eyez on me son ambition de s’imposer sur la scène rap. Son style affirmé et son énergie la place parmi les nouveaux talents à suivre dans la culture hip-hop.

Vous pouvez découvrir la discographie de Klea sur Spotify.

Le 9 mai 2025, Kofs a dévoilé le clip officiel de Mon École, premier extrait de son projet Éponyme désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming. Avec cette sortie, le rappeur marseillais signe un retour marquant, à la fois hommage à l’âge d’or du rap français et preuve de sa capacité à moderniser ses influences.

Réalisé par SlowmProd et produit par Napalm Prod, le clip de Mon École frappe par son authenticité. Kofs y livre un morceau qui transpire la sincérité et la nostalgie, puisant son inspiration dans l’ère des groupes légendaires comme la Fonky Family, Sniper ou encore d’autres figures emblématiques du début des années 2000. Le beat du morceau, à la fois brut et mélodique, est un clin d’œil appuyé à cette période, et Kofs réussit pleinement son pari : ramener l’énergie et l’esprit de cette époque tout en y apportant sa touche personnelle.

Un message fort et rassembleur

Dans le clip, Kofs se livre sans filtre sur son rapport à la scène rap et à ses pairs. Il déclare notamment :

“Y’aurait des rappeurs que j’aurais appelé par peur de me faire refouler, si ça tenait qu’à moi, j’aurais invité tout le monde car depuis 2002 moi j’écoute tout le monde.”

Cette phrase résonne comme un manifeste d’ouverture et de respect envers la diversité du rap français. Kofs y exprime à la fois l’humilité de celui qui n’a jamais oublié d’où il vient, et la générosité de l’artiste qui aurait aimé rassembler toute la scène autour de lui, sans distinction de générations ou de styles.

Qui est KOFS ? Un parcours authentique

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Kofs (Foued Nabba) est un rappeur marseillais né en 1990. Fils d’immigrés algériens, il grandit dans les quartiers nord de Marseille, bercé par la culture hip-hop et l’influence de groupes comme IAM, la Fonky Family ou encore Salif. Dès l’adolescence, sa voix grave et son écriture percutante lui permettent de se faire remarquer. Il se lance sur Internet avec des titres comme Paradis ou Maître Cohen, et fédère rapidement un public fidèle.

Kofs s’est fait connaître du grand public avec son premier album V en 2018, puis enchaîne les projets et les collaborations prestigieuses (Jul, SCH, Alonzo, Kaaris, Soolking…). Il participe également à des projets collectifs majeurs comme 13’Organisé et Le Classico Organisé, qui rassemblent les plus grands noms du rap marseillais et parisien. Artiste polyvalent, Kofs s’illustre aussi au cinéma, notamment dans Chouf et BAC Nord.

Un héritier moderne du rap Marseillais

Avec Mon École, Kofs prouve qu’il est un digne héritier de la grande tradition du rap marseillais.

À écouter de toute urgence pour tous les amateurs de rap français, nostalgiques ou curieux de découvrir un artiste qui allie respect des anciens et regard neuf sur la scène actuelle.

Vous pouvez découvrir la discographie de Kofs sur Spotify.

Ninho, l’un des poids lourds du rap français, fait équipe avec SDM pour livrer La rue la vraie, un titre qui résonne comme un retour aux sources et une déclaration d’authenticité.

Ce beat s’inscrit dans la continuité du dernier projet de Ninho, qui enchaîne les records et les scènes XXL, comme son show monumental au Stade de France le 3 mai 2025 devant 80 000 fans en feu.

Ninho, connu pour ses textes percutants et son sens de la mélodie, s’associe ici à SDM, étoile montante de la scène hexagonale, repéré par Booba et déjà double disque de platine avec ses albums Ocho et Liens du 100. Ensemble, ils signent un hymne à la rue, à ses codes et à ses réalités, loin des clichés et des faux-semblants.

Visuellement, le clip de La rue la vraie plonge direct dans l’ambiance béton : luxure, plans nocturnes, lumières crues, gros plans sur les regards et la gestuelle, tout est fait pour retranscrire la tension et la solidarité qui règnent dans la rue. Ninho pose son flow reconnaissable entre mille, alternant punchlines et refrains entêtants, pendant que SDM apporte sa voix grave et son énergie brute, fidèle à son style trap influencé par ses racines congolaises.

Le morceau, porté par une prod sombre et efficace, délivre un message fort : ici, pas de place pour les tricheurs, la rue impose ses règles et seuls les vrais s’en sortent. Le clip, entre authenticité et intensité, capte parfaitement l’essence des deux artistes et s’impose déjà comme un incontournable du rap français en 2025.

Vous pouvez découvrir la discographie de Ninho sur Spotify.

Vous pouvez découvrir la discographie de SDM sur Spotify.

Alors que l’industrie musicale est dominée par les majors, Aka Seul Two prouve que l’indépendance peut rimer avec excellence. Le rappeur dévoile son nouvel EP, Entre-deux, disponible depuis le 11 avril 2025 sur toutes les plateformes. Ce projet marque le premier volet d’une trilogie à venir.

Un projet de huit morceaux qui plonge au cœur de l’introspection, porté par une écriture sincère et authentique. Un style devenu rare ces dernières années, qu’Aka Seul Two parvient aujourd’hui à remettre brillamment au premier plan.

Un projet 100% autodidacte

Aka Seul Two n’a pas besoin de machine médiatique pour exister, il confirme son statut d’artiste hors des sentiers battus, assumant une démarche autodidacte et authentique.

Après le vidéoclip du single Otherside, le projet complet dévoile un univers où doutes, espoirs et réflexions s’entremêlent, sans jamais tomber dans le pathos.

Le morceau d’ouverture, Ce piano triste, bénéficie d’un clip poignant signé Vieto, son frère de micro et complice. Ensemble, ils façonnent une esthétique minimaliste et mélancolique, loin des codes mainstream.

Sur les réseaux sociaux, Aka Seul Two cultive une relation privilégiée avec son public. Extraits, coulisses et freestyles rythment ses publications, offrant un accès privilégié à son processus créatif. Une démarche qui rappelle que le rap indépendant vit aussi grâce à cette connexion directe avec les auditeurs.

Parce qu’il incarne l’essence même du rap indépendant : sincérité, liberté et audace. Aka Seul Two n’a pas attendu les validations de l’industrie pour s’imposer, et c’est précisément ce qui fait la force de l’artiste.

Entre-deux est disponible sur toutes les plateformes dont Spotify.

Alors que l’attente pour son ultime album BĒYĀH (prévu le 20 mai) atteint son paroxysme, Damso a une fois de plus surpris son public. Ce 30 avril, le rappeur belge a levé le voile sur R.E.M, un film immersif qui plonge directement dans l’univers sombre et futuriste de son prochain projet musical. Bien plus qu’un simple clip étendu, cette œuvre cinématographique, réalisée par Christophe Deroo, se positionne comme une expérience narrative autonome, tout en servant d’introduction magistrale à BĒYĀH.

Un futur dystopique où l’énergie remplace l’argent

Le film R.E.M se déroule dans un monde post-apocalyptique où un événement cataclysmique, baptisé “l’éclatement”, a bouleversé les fondements de la société. L’ancien système économique s’est effondré, laissant place au BĒYĀH, un réseau neuronal implanté dans le système nerveux humain. Dans cette nouvelle réalité, l’énergie corporelle devient la monnaie d’échange, et les interactions sociales sont régulées par ce flux énergétique.

“Les interactions sociales sont la nouvelle économie, et se négocient désormais à travers ce flux d’énergie sur le réseau.”
— Synopsis de R.E.M

Au cœur de cette dystopie ultra-connectée, Ella Aster (interprétée par Marie Colomb), l’influenceuse la plus puissante du réseau BĒYĀH, est retrouvée morte lors d’un événement marquant… le retour de Damso lui-même. Ce décès suspect ouvre une enquête aux ramifications politiques et technologiques, tout en soulevant des questions sur la dépendance aux réseaux, la marchandisation des émotions et la quête de pouvoir.

Une esthétique sombre et hypnotique

Visuellement, R.E.M s’inspire des univers cyberpunk et des thrillers psychologiques, avec une photographie travaillée, des jeux de lumières néon et une ambiance oppressante. Les performances des acteurs (Esther Bernet-Rollande et Louïs Rault Watanabe aux côtés de Marie Colomb) ajoutent une dimension charnelle à cette histoire où la technologie et l’humanité s’entrechoquent.

La bande originale, bien sûr, puise dans les sonorités de BĒYĀH, avec des instrumentaux lourds, des voix traitées et des ambiances éthérées qui renforcent l’immersion. Damso, en figure mystérieuse et omniprésente, apparaît comme un messager ou un perturbateur dans ce système corrompu.

Une œuvre à mi-chemin entre cinéma et musique

Après avoir expérimenté avec des clips ambitieux (“Tricheur”, “Méchant”), il franchit un nouveau cap en proposant une expérience cinématographique complète. Le film ne se contente pas de servir de préquelle à BĒYĀH : il enrichit son lore, apportant des clés de compréhension sur les thèmes abordés dans l’album.

“Ce n’est pas un simple projet annexe, c’est une porte d’entrée vers BĒYĀH. Une manière de vivre l’album avant même de l’écouter.”
— Un proche de l’artiste

Réactions et spéculations

Dès sa sortie, R.E.M a enflammé les réseaux sociaux. Les fans dissèquent chaque plan, chaque dialogue, cherchant des indices sur BĒYĀH. Certains y voient une critique des réseaux sociaux et de l’ultra-monétisation des rapports humains, d’autres une métaphore sur l’industrie musicale.

Une question persiste : Damso a-t-il vraiment l’intention de se retirer après BĒYĀH ? Ou ce projet marque-t-il le début d’une nouvelle ère, plus cinématographique, pour l’artiste ?

Une chose est sûre : avec R.E.M, Damso prouve une nouvelle fois qu’il est un visionnaire inclassable, capable de marier rap, science-fiction et cinéma avec une maîtrise rare.

BĒYĀH, l’album final de Damso, sortira le 20 mai 2024.

Scylla & Furax Barbarossa viennent de lâcher Nouveau Monde, un nouveau clip puissant qui confirme leur maîtrise narrative.

Un univers cinématographique signé Greenfinch et Virgil Hombach

Produit par Greenfinch (à qui l’on doit déjà des instrus percutantes pour le duo), Nouveau Monde allie flow incisif et ambiance épique. La réalisation, confiée à Virgil Hombach, renforce l’immersion dans un univers où le rap se mêle à une esthétique visuelle travaillée, entre ombres et lumières.

Cette sortie marque aussi l’ouverture des précommandes pour leur prochain projet, Portes du Désert (10 jours, 10 nuits), disponible via portes-du-desert.com. Un album qui s’annonce dense, tant sur le fond que sur la forme, prolongeant l’exploration entamée dans leurs précédents travaux.

Une équipe solide pour une stratégie millimétrée

Après des projets comme Fils du Désert, où Scylla & Furax Barbarossa avaient déjà creusé leur sillon entre récit personnel et références historiques, Nouveau Monde semble poursuivre cette quête artistique exigeante. Leur rap, à la fois technique et évocateur, confirme une patte reconnaissable entre mille.

Derrière cette sortie se trouve Caroline Barberi, en charge du management, assurant une campagne de communication précise et un déploiement progressif de l’univers des deux artistes. Avec Portes du Désert en approche, le duo prouve une fois de plus qu’il compte bien rester aux avant-postes du rap.

Bonne écoute !